Vous vous demandez comment choisir un format éditorial vidéo court ou comment faire d’un spectateur un client potentiel grâce à un contenu original ? Prenez le temps d’en gagner en produisant des vidéos cycliquement, en distillant à chaque épisode votre message par le biais de plusieurs petits films. Suivez le guide de la vidéo en série, c’est par là :
1. La vidéo en série VS vidéo unique : le match
Traditionnellement la vidéo d’entreprise met en avant un produit, un service, un client… et en relais la promesse.
Avancées technologiques, miniaturisation des caméras, accessibilité des logiciels de montages et tribunes offertes par les réseaux sociaux, la vidéo d’entreprise s’est simplifiée, pour être plus efficace.
Comment ? Les diffuseurs/entreprises se sont rendus compte qu’un film traditionnel, long, couteux et « hyper » esthétisé avait pour but de s’adresser au plus grand nombre… et que ce n’est finalement plus nécessaire, plus systématique.
Morceler les messages de l’entreprise et « sérialiser » ceux-ci avec des formats récurrents est plus efficace. Les principes d’émissions « courtes » sont devenus les formats courts et par là même devenus les meilleurs moyens d’organiser le rendez-vous avec l’audience de près ou de loin.
2. La série vidéo pour un éditorial facilité
La question du format peut sembler complexe. C’est la forme que va revêtir le message. Il y a des codes : dynamiques, esthétiques, éditoriaux… et dans ce jardin pour ne pas dire cette jungle, il est difficile, parfois de savoir par où commencer.
Le « long film traditionnel » a du sens pour une entreprise. Mais il ne peut pas être rediffusé constamment… inlassablement, c’est le principe. Il en perd son caractère unique, singulier, et sa valeur.
En restant sur l’exemple du film traditionnelle, nous allons faire l’exercice de disséquer la manière dont un « long » film vidéo d’entreprise est structuré.
Partons du principe qu’un long film contient 5 grands chapitres (cela peut être 3, 7… bref).
Au lieu de se contenter de garder un ensemble complet, qui véhicule et fait progresser l’impact émotionnel que veut faire passer l’entreprise, pourquoi ne pas le diviser en un maximum d’épisodes ? L’approche sérialisante apparaît ainsi, en production audiovisuelle.
3. Une stratégie marketing content gagnante
La meilleure forme semble (car plus simple à mettre en œuvre) être le contenu éditorial, et par là nous dirons : contenu « écrit » qui raconte la vie « de » l’entreprise sous forme journalistique, reportage, « filmé ». Faisons simple et efficace. Nous mettons la « fiction » de côté, les scénettes, le jeu d’acteurs, d’employés… et aborderons ce sujet une autre fois.
Prendre la parole en vidéo, pour une entreprise revient à accepter de donner la parole, de solliciter et d’offrir un droit de réponse à celui qui parle mais aussi celui qui regarde.
Transformer ce droit de réponse en sollicitation commerciale devient l’objectif.
Afin de ne pas apparaitre trop « publicitaire » et surfait, le message alors se doit d’être le plus authentique, concret, proche de la réalité, sans fards.
Par exemple pour faire une interview de collaborateur vous pouvez regarder ce format Makidoo : Interview originale de vos collaborateurs.
4. La vidéo en série : film it yourself
Nous entrons alors dans la notion de FAIT MAISON. Et l’entreprise se doit de FAIRE MAISON ses productions audiovisuelles afin de s’approcher le plus possible de son produit, de ses équipes et finalement de ses clients. L’entreprise est alors la mieux placée pour parler de ce qu’elle fait.
Une série de vidéo d’entreprise faite maison doit permettre à un spectateur de devenir client potentiel et d’être dans l’approbation.
En étant sur une approche de création de contenus en série, on ne sollicite pas le spectateur sur les mêmes points à chaque épisode. Chaque épisode permet de dévoiler un aspect différent. Faire parler un collaborateur à tout son sens, faire parler un client satisfait, fera écho par la suite, dans un épisode suivant. Le contenu des épisodes doit être le plus simple, le plus rapide et le plus orienté « Image de la réalité » et cette image doit être proposée aux spectateurs avec une approche de « la réalité de l’image » de l’entreprise. L’authenticité s’appuie alors sur différents facteurs, qui peuvent êtres la performance, la crédibilité et la notoriété.
Ici on vous explique comment faire un format de vidéo Fast & Curious :
5. Un contenu original qui vous ressemble
Le format filmé est à privilégier alors, c’est-à-dire que l’entreprise crée son contenu « original » qui lui appartient. Il peut y avoir un principe d’interlocuteur privilégié, un présentateur qui revient régulièrement, une voix, mais cet élément peut simplement être relayé à la simple page diffuseur, la chaine, le réseau social de l’entreprise, le texte et la vidéo est un complément dans la stratégie.
Il faut simplifier la structure du format pour être au service d’un message authentique.
L’esthétique de l’image prend souvent le devant de la scène, avant le fond, l’authenticité.
Une image moins belle, moins léchée n’a pas pour autant moins de pouvoir, dès lors que le message qu’elle passe est un reflet de l’entreprise, de ce qu’elle sait faire.
Afin de simplifier par l’exemple, il suffit de faire des interviews de vos collaborateur sur ce qu’ils font, pour commencer à raconter que le produit que vous vendez vient de vous. Il faut mettre en avant le caractère unique de chacun, sans surenchérir esthétiquement. Cela vous donnera une première série : le QUI, le QUOI et le COMMENT de votre produit.